S’assurer avec de l’hypertension artérielle (HTA)

Les risques de santé 3 octobre 2014

Lorsque qu’une personne souhaite mettre en place un prêt immobilier, la banque exige que celle-ci soit assurée par le biais d’une assurance de prêt. Cette assurance couvrira l’emprunteur pour les garanties Décès, Perte Totale et Irréversible d’Autonomie, Invalidité de travail et Incapacité de travail. Seulement, pour pouvoir adhérer à cette assurance, le client doit compléter un questionnaire de santé (le risque pris par l’assureur est déterminé par cet élément). Cette étape, peut s’avérer délicate pour certains emprunteurs. En effet, si l’emprunteur déclare un problème de santé, l’assureur risque de faire des investigations pour évaluer le risque déclaré. En fonction de leur grille d’étude, les médecins conseil peuvent majorer le tarif, exclure certaines garanties ou refuser d’assurer le client.

Aujourd’hui, entre 10% et 15% de la population française souffre d’hypertension artérielle aussi appelée HTA.

Cette pathologie, qui est définie par une pression trop élevée du sang dans les artères, peut s’aggraver : insuffisance cardiaque, AVC, insuffisance rénale, anévrisme…Si la personne déclare souffrir d’hypertension artérielle, il est probable que l’assurance groupe de la banque ait un retour très restrictif sur les garanties accordées au client compte tenu du facteur de risque. Dans ce cas, il est préférable de rechercher une solution plus couvrante car il est important de tenir compte de la durée du prêt qui est généralement comprise entre 20 et 25 ans, et ne pas oublier les aléas de la vie. Un emprunt mal assuré peut générer une situation financière inconfortable pour l’assuré et ses héritiers.

Les assurances individuelles en délégation, peuvent permettre à l’emprunteur de trouver une solution plus adaptée à son profil et qui répondent à ses critères. Généralement, dans le cas d’une HTA, le tarif est majoré mais toutes les garanties sont couvertes. Nous sommes régulièrement sollicités pour trouver des solutions à des personnes qui déclarent cette pathologie.

Voici quelques exemples de solutions trouvées :

« Pour un homme de 39 ans, souffrant de HTA mais aussi de diabète et ayant déclaré de l’épilepsie, nous avons trouvé une solution pour les garanties décès, PTIA, invalidité et incapacité à un cout de 0,69%. »

« Une femme de 59 ans, a pu acquérir sa résidence secondaire pour un cout d’assurance de 0,79%, alors qu’elle déclaré une dépression ainsi que des problèmes d’hypertension. »

« Un homme de 45 ans, ayant uniquement déclaré de l’hypertension artérielle a été accepté en tarif normal pour toutes les garanties car il avait donné assez d’éléments au médecin conseil pour lui permettre de bien évaluer le risque. »