
La plongée : une activité à risque en assurance emprunteur
Les compagnies d’assurance établissent chaque contrat au cas par cas, en se basant sur le niveau de danger représenté par leurs souscripteurs. Elles analysent alors en détail les activités professionnelles et les loisirs de chacun d’entre eux pour proposer une tarification en accord avec leur potentiel réel de subir un sinistre. Certains sports, tels que la plongée sous-marine, font justement partie des activités considérées comme dangereuses par les assureurs. Cette pratique implique un risque aggravé d’accident, c’est pourquoi il peut être difficile de trouver une assurance emprunteur en tant que plongeur.
Risques liés à la plongée sous-marine
La plongée sous-marine peut avoir lieu dans un cadre amateur ou professionnel. Si le souscripteur la pratique une fois par an, à l’occasion d’un voyage sous les tropiques et de manière encadrée, elle reste très occasionnelle et ne présente pas de risque aggravé. En revanche, les plongeurs réguliers ou professionnels, de leur côté, ont plus de chances d’avoir un accident lié à cette activité.
Parmi les plus fréquents, on trouve :
- Les barotraumatismes : la pression exercée sur l’organisme au cours d’une descente sous l’eau peut générer plusieurs problèmes, notamment au niveau des oreilles. Beaucoup de plongeurs ressentent de vives douleurs dans les tympans à cause de descentes mal gérées. Dans les cas extrêmes, ceux-ci peuvent d’ailleurs se rompre. Certaines personnes se sont même noyées suite à des vertiges dus à la présence d’eau dans l’oreille interne.
- Les accidents de décompression : au même titre que la descente, la remontée aussi présente de réels risques pour la santé. Les accidents les plus fréquents restent sûrement ceux liés à la décompression. En voulant remonter trop vite à la surface, des bulles d’air peuvent se former dans le sang, ce qui peut engendrer de graves pathologies, comme des thromboses, des paralysies ou des blessures articulaires. Parfois, ces accidents peuvent conduire au décès du plongeur.
- Les contre-indications : dans certaines situations, en cas de diabète, de problèmes cardiovasculaires, d’asthme ou même de sinusite ou de rhume, il est fortement déconseillé de s’adonner à la plongée sous-marine.
- Les problèmes d’équipement : personne n’est à l’abri des pannes de matériel, comme une bouteille d’oxygène défectueuse, par exemple. Ainsi, le risque d’accident fatal concerne chaque plongeur, même expérimenté.
Quels critères pris en compte dans l’estimation des risques ?
Afin de mieux évaluer les dangers encourus par les souscripteurs, les compagnies d’assurances soumettent ces derniers à un questionnaire et leur demandent notamment :
- Leur niveau de qualification, s’ils possèdent un brevet et, si oui, de quel grade.
- Le type de plongée pratiqué, solo, exploration de grottes, avec scaphandre, etc.
- La fréquence de la pratique.
- Le cadre dans lequel se déroule cette activité, plutôt lacs, eaux côtières, dans quel pays, etc.
- La profondeur à laquelle s’effectuent ces plongées.
En fonction des réponses apportées, les assureurs peuvent appliquer des surprimes, c’est-à-dire des cotisations plus élevées, ou proposer des exclusions de garantie. Par exemple, la plongée en apnée au-delà de 20 mètres de profondeur et au-delà de 40 mètres en scaphandre y donne systématiquement lieu. En d’autres termes, dès lors que le souscripteur s’adonne à ces formes de plongée, la compagnie refuse de prendre en charge les mensualités du prêt en cas de décès ou d’accident.
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