Assurance prêt immobilier et cancer du colon

Comme tous les cancers, le cancer du côlon est considéré par les assureurs comme un risque aggravé de santé. Cela signifie que votre assureur estimera que votre profil représente un risque plus important à couvrir par rapport à une population de référence. Les assureurs refusent ainsi parfois de couvrir l’emprunt des personnes atteintes d’un cancer du côlon.

Si votre assureur accepte de couvrir votre emprunt malgré votre cancer colorectal, il peut décider d’appliquer des surprimes ou des exclusions de garantie à votre contrat d’assurance emprunteur pour compenser le risque que vous représentez à ses yeux.

Vous avez un cancer du côlon et vous souhaitez être accompagné dans la recherche d’une assurance emprunteur adaptée à votre profil de risque aggravé de santé ?

Découvrez quelles sont les contraintes d’un cancer du côlon quand on souhaite assurer son emprunt, et quelles sont les solutions pour remédier à ces contraintes.

Pourvoyeur de solutions pour les personnes en situation de risque aggravé de santé, le cabinet d’assurance indépendant Assfi vous aide à trouver une assurance de prêt adaptée malgré votre cancer du côlon.

Comme son nom l’indique, le cancer du côlon est une pathologie qui affecte le côlon. Il s’agit de la dernière partie de l’intestin, qui se situe entre le rectum et l’intestin grêle. Le risque de cancer du côlon concerne davantage les hommes que les femmes et augmente avec l’âge. Les causes de cette pathologie ne sont pas encore très bien cernées, mais les recherches indiquent que le cancer du côlon pourrait être lié à des facteurs environnementaux, qui s’ajouteraient à des prédispositions génétiques.

Certaines personnes sont plus susceptibles que d’autres de développer un cancer du côlon, en raison de leur mode de vie ou de leurs habitudes alimentaires.

Si vous fumez, si vous êtes diabétique, si vous êtes sédentaire ou si vous consommez trop d’aliments riches en graisses, vous avez plus de risque d’être atteint d’un cancer du côlon.

S’il est diagnostiqué à temps, le cancer du côlon peut être guéri après seulement quelques années de traitement. Le temps de rémission dépend principalement du système immunitaire du patient, mais aussi de son mode de vie ou de son alimentation.

Pour diagnostiquer un cancer du côlon, il faut d’abord effectuer un examen clinique, afin d’identifier les facteurs de risque (antécédents personnels ou familiaux). Si, à l’issue de ce premier examen, un cancer colorectal est suspecté, des examens complémentaires devront être réalisés. Trois types d’examens différents permettent de diagnostiquer un cancer du côlon :

  • Le toucher rectal
  • Le test immunologique fécal (FIT)
  • La coloscopie

Pendant ses premières phases de développement, le cancer du côlon est le plus souvent asymptomatique, ce qui le rend particulièrement difficile à diagnostiquer. Les premiers symptômes se déclarent à un stade avancé de la maladie. Les symptômes les plus courants pour un cancer colorectal sont les suivants :

  • Constipations ou diarrhées soudaines sans que cela ne s’explique par vos habitudes alimentaires
  • Gonflement de l’abdomen
  • Présence de sang dans les selles
  • Glaires anales
  • Occlusion intestinale
  • Vomissements fréquents
  • Amaigrissement
  • Fièvre persistante

Ces symptômes ne sont pas nécessairement le signe que vous avez un cancer du côlon. En cas de doute ou d’inquiétude, prenez rendez-vous avec votre médecin traitant pour qu’il puisse établir un premier diagnostic, et le cas échéant vous inciter à réaliser des examens complémentaires.

Le cancer du côlon est l’un des cancers les plus fréquents en France. C’est le troisième cancer le plus fréquent pour les hommes après le cancer de la prostate et celui du poumon, et le deuxième cancer le plus fréquent pour les femmes après le cancer du sein.

Selon Santé publique France, 47 582 nouveaux cas de personnes atteintes d’un cancer du côlon sont recensés chaque année, ce qui en fait l’un des cancers avec le taux d’incidence le plus élevé.

Même s’il est possible de guérir d’un cancer du côlon, les traitements peuvent durer plusieurs années. Ce temps de rémission peut s’avérer contraignant pour assurer son prêt immobilier. Si vous avez un cancer du côlon, votre assureur pourra refuser de couvrir votre emprunt au motif que votre pathologie représente un risque trop important à couvrir par rapport aux garanties présentes dans votre contrat d’assurance de prêt.

Pour vous accorder votre crédit immobilier, la banque exige que vous souscriviez une assurance emprunteur comportant un certain nombre de garanties minimales. Il s’agit généralement des garanties décès et PTIA (perte totale et irréversible d’autonomie), mais d’autres garanties peuvent être exigées par votre banque, comme les garanties liées à l’incapacité de travail (totale ou partielle) ou à la perte d’emploi.

Par ces garanties, la banque se protège de tout défaut de paiement de votre part, et s’assure de récupérer le montant initial qu’elle vous aura accordé (votre assurance remplacera alors votre emprunt à votre place). Cependant, en raison des facteurs de risque liés au cancer du côlon, les assureurs sont réticents à couvrir l’emprunt des personnes touchées par cette maladie.

Selon le stade de votre cancer du côlon (de 0 à 4), votre assureur pourra décider de refuser de couvrir votre emprunt. Si vous êtes au stade 1 ou 2 de votre cancer colorectal, votre assureur acceptera de couvrir votre prêt, mais appliquera en compensation une surprime ou une exclusion de garanties à votre contrat d’assurance de prêt.

Le questionnaire de santé représente également une contrainte si vous êtes atteint d’un cancer du côlon, dans la mesure où vous serez obligé d’y déclarer votre pathologie. Néanmoins, depuis l’application de la loi Lemoine, le questionnaire de santé n’est plus obligatoire dans certains cas. Il a en effet été supprimé pour les prêts d’un montant inférieur à 200 000 € (400 000 € pour un couple), et dont l’échéance est fixée avant les 60 ans de l’emprunteur.

Si vous êtes concerné par le remplissage du questionnaire de santé, vous devrez le compléter par l’ajout de tous les documents qui permettront à votre assureur (accompagné de son médecin-conseil) de mieux évaluer le risque que vous représentez en raison de votre cancer du côlon :

  • Résultats histologiques de la première coloscopie et du compte-rendu opératoire
  • Bilan de surveillance bisannuel chez un gastro-entérologue ou un oncologue

Plusieurs dispositifs peuvent vous permettre d’obtenir plus facilement une assurance de prêt malgré un cancer du côlon.

L’un d’eux est la Convention AERAS. Depuis 2016, la Convention AERAS accorde un « droit à l’oubli » à toutes les personnes ayant été atteintes d’un cancer et qui sont désormais guéries, leur permettant de ne pas déclarer leur ancienne pathologie dans leur questionnaire de santé. Les conditions pour bénéficier du « droit à l’oubli » de la Convention AERAS sont les suivantes :

Le recours à la délégation d’assurance, comme vous y autorise la loi Lagarde, est également une solution privilégiée pour obtenir une assurance de prêt malgré un cancer du côlon. Vous pourrez ainsi choisir librement votre assurance emprunteur, à partir du moment où vous respectez le principe de l’équivalence des garanties.

Spécialisé dans les risques aggravés de santé, le cabinet Assfi vous accompagne de manière bienveillante et personnalisée dans la recherche d’une assurance de prêt adaptée à votre profil de risque spécifique.

Comment ? En nous appuyant sur les offres d’assurance de nos partenaires et en les comparant pour sélectionner le contrat d’assurance emprunteur correspondant le plus à vos besoins.